
Contexte
Le Mozambique est le premier pays d'intervention du groupe AFD en Afrique australe. Cette présence historique a été rendue possible grâce à un large éventail d'outils financiers mobilisés au fil des années. Aujourd'hui, l'AFD accompagne le pays dans sa trajectoire bas-carbone et dans le développement des services de base.
Objectif
Produits par une équipe d’économistes risque-pays, les diagnostics-pays permettent d’analyser les processus de développement des États dans lesquels l’AFD intervient, de caractériser leur trajectoire de croissance, mais aussi de détecter les vulnérabilités économiques, sociales, politiques et financières associées à ces trajectoires. Le groupe AFD est ainsi en mesure de bien mesurer les enjeux et de suivre les risques associés à chacun de ses investissements.
Un accent particulier est mis sur les pays en développement, notamment en Afrique, pour lesquels les analyses macroéconomiques sont rares ou peu fréquentes, dans un souci de complémentarité avec les productions existantes sur l’actualité économique mondiale, plus volontiers focalisées sur les économies avancées et les grands émergents.
En savoir plus : Les analyses macroéconomiques à l'AFD
Méthode
Les réflexions des économistes risque-pays sont nourries d’un suivi rapproché sur longue période et ancrées dans une connaissance fine des contextes locaux. Les évolutions conjoncturelles, souvent mises en avant dans l’actualité, sont systématiquement étudiées à la lumière des tendances structurelles des économies et du contexte régional dans lesquelles elles s’inscrivent, afin de mettre en évidence les problématiques macroéconomiques spécifiques à chaque pays tout en évaluant les risques au regard de trajectoires comparables dans le temps et l’espace.
Les économistes risque-pays inscrivent l’étude des vulnérabilités socio-politiques, du modèle de croissance, de la viabilité de l’endettement public, des équilibres externes et de la solidité du système financier au cœur de leur diagnostic, et accordent un point d’attention spécifique à l’exposition des pays aux risques climatiques.
Enseignements
Le Mozambique est l’un des pays les plus pauvres de la planète et présente des indicateurs de développement humain alarmants. Pour autant, il affiche l’une des croissances économiques les plus dynamiques au monde depuis une trentaine d’années, un paradoxe largement imputable à la nature du modèle de développement du pays. Extractiviste, celui-ci s’appuie en effet avant tout sur l’exploitation de matières premières pas ou peu transformées localement avant exportation.
Retrouvez nos publications sur la situation macroéconomique du Mozambique :
- « Mozambique : mener à bien la transformation du modèle de développement », MacroDev n°58 (août 2024)
- « Mozambique : une économie tournée vers l'extérieur et financée par l'extérieur », in MacroDev Panorama semestriel n°57 (juillet 2024)
- « Mozambique : un pari sur le gaz à haut risque », in MacroDev Panorama semestriel n°42 (septembre 2022)
Contact :
- Alix Vigato, économiste risque-pays à l'AFD

Contexte
Active en Namibie depuis 1998, l’AFD soutient la politique de développement du gouvernement namibien grâce à des solutions de financement et une assistance technique. L’AFD collabore avec des partenaires gouvernementaux, des entreprises publiques, le secteur privé et la société civile pour promouvoir la transition vers une économie bas-carbone, protéger la biodiversité et réduire les inégalités socio-économiques.
Objectif
Produits par une équipe d’économistes risque-pays, les diagnostics-pays permettent d’analyser les processus de développement des États dans lesquels l’AFD intervient, de caractériser leur trajectoire de croissance, mais aussi de détecter les vulnérabilités économiques, sociales, politiques et financières associées à ces trajectoires. Le groupe AFD est ainsi en mesure de bien mesurer les enjeux et de suivre les risques associés à chacun de ses investissements.
Un accent particulier est mis sur les pays en développement, notamment en Afrique, pour lesquels les analyses macroéconomiques sont rares ou peu fréquentes, dans un souci de complémentarité avec les productions existantes sur l’actualité économique mondiale, plus volontiers focalisées sur les économies avancées et les grands émergents.
En savoir plus : Les analyses macroéconomiques à l'AFD
Méthode
Les réflexions des économistes risque-pays sont nourries d’un suivi rapproché sur longue période et ancrées dans une connaissance fine des contextes locaux. Les évolutions conjoncturelles, souvent mises en avant dans l’actualité, sont systématiquement étudiées à la lumière des tendances structurelles des économies et du contexte régional dans lesquelles elles s’inscrivent, afin de mettre en évidence les problématiques macroéconomiques spécifiques à chaque pays tout en évaluant les risques au regard de trajectoires comparables dans le temps et l’espace.
Les économistes risque-pays inscrivent l’étude des vulnérabilités socio-politiques, du modèle de croissance, de la viabilité de l’endettement public, des équilibres externes et de la solidité du système financier au cœur de leur diagnostic, et accordent un point d’attention spécifique à l’exposition des pays aux risques climatiques.
Enseignements
Pays figurant parmi les plus riches d’Afrique mais aussi parmi les plus inégalitaires au monde, la Namibie était plongée dans un marasme économique depuis 2016, en raison de son modèle de croissance extractif, avant que ne survienne la pandémie. L’avenir s’annonce moins sombre. L’avantage comparatif de la Namibie pour produire de l’énergie verte à bon marché intéresse particulièrement les pays développés dont certains de l’Union européenne. Mais ce sont surtout les récentes découvertes majeures d’hydrocarbures offshore qui positionnent le pays à l’aube d’une ère nouvelle. Elles stimulent d’ores et déjà les entrées d’investissements directs étrangers qui atteignent des niveaux records et pourraient propulser le pays dans la catégorie des pays exportateurs de pétrole.
Retrouvez nos publications sur la situation macroéconomique de la Namibie :
- « Namibie : énergies renouvelables et pétrole, le grand écart », in MacroDev Panorama semestriel n°57 (juillet 2024)
Contact :
- Vincent Joguet, économiste risque-pays à l’AFD

Contexte
Présent en Arménie depuis 2013, le groupe AFD finance des projets qui contribuent à la lutte contre le changement climatique et œuvrent pour des transitions justes et inclusives. Nous soutenons ainsi la gestion durable et la préservation des ressources naturelles, la transition énergétique, la gestion des finances publiques et les services urbains.
Objectif
Produits par une équipe d’économistes risque-pays, les diagnostics-pays permettent d’analyser les processus de développement des États dans lesquels l’AFD intervient, de caractériser leur trajectoire de croissance, mais aussi de détecter les vulnérabilités économiques, sociales, politiques et financières associées à ces trajectoires. Le groupe AFD est ainsi en mesure de bien mesurer les enjeux et de suivre les risques associés à chacun de ses investissements.
Un accent particulier est mis sur les pays en développement, notamment en Afrique, pour lesquels les analyses macroéconomiques sont rares ou peu fréquentes, dans un souci de complémentarité avec les productions existantes sur l’actualité économique mondiale, plus volontiers focalisées sur les économies avancées et les grands émergents.
En savoir plus : Les analyses macroéconomiques à l'AFD
Méthode
Les réflexions des économistes risque-pays sont nourries d’un suivi rapproché sur longue période et ancrées dans une connaissance fine des contextes locaux. Les évolutions conjoncturelles, souvent mises en avant dans l’actualité, sont systématiquement étudiées à la lumière des tendances structurelles des économies et du contexte régional dans lesquelles elles s’inscrivent, afin de mettre en évidence les problématiques macroéconomiques spécifiques à chaque pays tout en évaluant les risques au regard de trajectoires comparables dans le temps et l’espace.
Les économistes risque-pays inscrivent l’étude des vulnérabilités socio-politiques, du modèle de croissance, de la viabilité de l’endettement public, des équilibres externes et de la solidité du système financier au cœur de leur diagnostic, et accordent un point d’attention spécifique à l’exposition des pays aux risques climatiques.
Enseignements
Cette petite économie enclavée de 2,8 millions d’habitants a bénéficié des retombées économiques positives liées à l’afflux de migrants et de capitaux russes après le déclenchement de la guerre en Ukraine. La croissance économique a été robuste en 2022 (12,6 %) et en 2023 (8,7 %), les comptes externes se sont renforcés et les finances publiques se sont consolidées. Les performances économiques du pays, historiquement volatiles, restent néanmoins exposées aux risques (géo)politiques qui s’accentuent dans la région. Le gouvernement de Nikol Pashinyan répond à la pression par la précaution et cherche à sécuriser le soutien des Occidentaux dans le conflit face à l’Azerbaïdjan. Sur le plan domestique, il s’expose néanmoins à de vives critiques sur les concessions qu’il accorderait à son voisin dans le cadre de la délimitation des frontières après la reprise militaire du Haut-Karabakh par Bakou en septembre 2023. Compte tenu de la vulnérabilité du pays à un retournement des flux financiers entrants, le FMI encourage à la prudence et à l’accumulation de coussins budgétaires et externes supplémentaires, qui seront d’autant plus nécessaires que l’Arménie doit gérer en interne l’accueil et l’intégration économique et sociale des 100 000 personnes réfugiées du Haut-Karabakh.
Retrouvez nos publications sur la situation macroéconomique de l’Arménie :
- « Arménie : élan économique face aux tensions géopolitiques », in MacroDev Panorama semestriel n°57 (juillet 2024)
Contact :
- Laura Marie, économiste risque-pays à l’AFD

Contexte
Actrice majeure de la scène régionale, la Turquie a connu un développement et des transformations rapides au cours des dernières décennies, créant de nouvelles opportunités mais aussi de grands déséquilibres. Son défi aujourd’hui : combiner stabilité macro-financière, croissance soutenable et développement juste et durable. Le groupe AFD et ses partenaires locaux travaillent pour une croissance plus équilibrée et durable, et une transition vers une économie plus sobre en carbone.
Objectif & méthode des diagnostics-pays
Produits par une équipe d’économistes risque-pays, les diagnostics-pays permettent d’analyser les processus de développement des États dans lesquels l’AFD intervient, de caractériser leur trajectoire de croissance, mais aussi de détecter les vulnérabilités économiques, sociales, politiques et financières associées à ces trajectoires. Le groupe AFD est ainsi en mesure de bien mesurer les enjeux et de suivre les risques associés à chacun de ses investissements.
Un accent particulier est mis sur les pays en développement, notamment en Afrique, pour lesquels les analyses macroéconomiques sont rares ou peu fréquentes, dans un souci de complémentarité avec les productions existantes sur l’actualité économique mondiale, plus volontiers focalisées sur les économies avancées et les grands émergents.
Les réflexions des économistes risque-pays sont nourries d’un suivi rapproché sur longue période et ancrées dans une connaissance fine des contextes locaux. Les évolutions conjoncturelles, souvent mises en avant dans l’actualité, sont systématiquement étudiées à la lumière des tendances structurelles des économies et du contexte régional dans lesquelles elles s’inscrivent, afin de mettre en évidence les problématiques macroéconomiques spécifiques à chaque pays tout en évaluant les risques au regard de trajectoires comparables dans le temps et l’espace.
Les économistes risque-pays inscrivent l’étude des vulnérabilités socio-politiques, du modèle de croissance, de la viabilité de l’endettement public, des équilibres externes et de la solidité du système financier au cœur de leur diagnostic, et accordent un point d’attention spécifique à l’exposition des pays aux risques climatiques.
Enseignements
La troisième décennie de l’ère Erdoğan-AKP qui s’ouvre en même temps que le second centenaire de la République de Turquie doit remettre l’économie, la prospérité et la cohésion nationale au cœur des priorités. Le retour à une politique monétaire crédible et efficace, menée par une Banque centrale indépendante et relayée par un secteur bancaire relativement solide intrinsèquement, serait suivi d’une consolidation budgétaire à partir de 2025, après le dérapage de 2023-2024 imputable en partie aux dépenses exceptionnelles de reconstruction post-séismes. Sont aussi attendues des réformes afin d’améliorer l’environnement des affaires, soutenir la compétitivité hors-prix, la productivité, l’attractivité des investisseurs, la position extérieure, le potentiel de croissance économique et la transition verte.