
Contexte
L’Amérique latine est la deuxième région la plus urbanisée de la planète, 81% de sa population y étant concentrée. Cette forte urbanisation, sa rapide progression et la faiblesse des politiques de planification urbaine affectent des zones à haute valeur écologique et environnementale. Pourtant, les écosystèmes naturels peuvent être source de solutions pour les acteurs de la conception et de l’aménagement urbain, en particulier pour répondre aux risques générés ou exacerbés par le changement climatique.
Comprendre les solutions fondées sur la nature (SFN), étudier leurs conditions de mises en œuvre et analyser leur intégration dans les politiques publiques s’avère donc nécessaire pour garantir l’habitabilité des villes à long terme. Si les SFN et infrastructures vertes sont encore récentes dans le paysage urbain, des initiatives sont déployées depuis plusieurs années et constituent une source de données privilégiée à exploiter.
Ce projet fait partie du programme de recherche ECOPRONAT, qui soutient des travaux de recherche sur une meilleure prise en compte et une plus grande intégration (mainstreaming) de la biodiversité dans des secteurs économiques-clés.
Objectifs
Le projet ENSLAC (Enabling Nature based Solutions in Latin American Cities) vise à analyser les mécanismes qui permettent le passage à l’échelle de la mise en œuvre des SFN dans les villes d’Amérique latine, en s’appuyant sur 15 études de cas au Pérou, en Colombie et en Equateur. Cette démarche de recherche vise à :
- Analyser les enjeux de la restauration écologique pour la gestion des risques liés aux impacts du changement climatiques en milieu urbain ;
- Comprendre les leviers d’utilisation des SFN comme outil de planification et de développement du territoire urbain ;
- Identifier les processus temporels, techniques, culturels, politiques, sociaux, financiers et coopératifs qui ont permis la réalisation de projets à grande échelle basés sur les SFN ;
- Evaluer l’influence des stratégies et politiques nationales ou supranationales sur le développement des SFN ;
- Diffuser les connaissances acquises en privilégiant les formats et canaux pouvant être utilisés pour la formation professionnelle des acteurs du développement.
Pour cela, Yes Innovation, entreprise basée à Quito en Equateur, travaille de concert avec l’Institut Humboldt pour la recherche sur les ressources biologiques, institution liée au ministère de l’Environnement de Colombie, et Periferia Territorios Vivos, organisation péruvienne spécialisée dans l’urbanisme avec une approche écologique.
Méthode
Ce projet de recherche mobilise deux outils d’analyse (en fonction des études de cas et des données de terrain disponibles) :
- Analyse temporelle et spatiale connue sous le nom de BA/CI, qui fait référence à une analyse Avant/Après et Conservation/Intervention.
- Analyse comparative entre les études de cas sur les SFN et des cas référents de caractéristiques comparables mais sans mise en œuvre de SFN.
Résultats
Ce projet de recherche vise à :
- Comprendre les mécanismes qui permettent le passage à l’échelle des solutions fondées sur la nature comme outil de planification urbaine et péri-urbaine ;
- Identifier des leviers de réplicabilité des ces SFN pour les villes d’Amérique latine ;
- Produire des supports de formation à destination des acteurs du développement urbain.
Un webinaire de la série Conversations de recherche, disponible en replay, a permis de présenter les résultats du projet de recherche.
Aller plus loin
Les autres projets sur les SFN soutenus par ECOPRONAT
Élaborer un cadre stratégique pour les solutions fondées sur la nature en ville
En cours
2022 - 2024


Contexte
Dans un monde complexe et en mutation rapide, une recherche nationale solide et crédible permet de mieux appréhender les défis et enjeux locaux, spécifiques, auxquels les pays (notamment africains) sont confrontés. Dans ce contexte, le projet de recherche SAFIRE s’inscrit dans l’étude des systèmes de recherche et des institutions de connaissances.
Il repose sur l’hypothèse centrale que, après plusieurs décennies de sous-financement et de « désinstitutionalisation » de la recherche africaine, qui a laissé ce secteur exsangue, nous assistons aujourd’hui à une consolidation de la recherche dans les universités africaines, notamment sahéliennes.
Dans le même temps, les financements internationaux (publics et privés) prennent la relève des financements nationaux et jouent un rôle central tant dans l’identification que dans la mise en œuvre des recherches. Le projet SAFIRE s’intéresse donc spécifiquement aux liens entre ces leviers financiers internationaux, dont la croissance récente est massive, et les transformations des systèmes de recherche dans la région.
Objectif
Le projet de recherche SAFIRE visait à analyser les dynamiques récentes de la recherche dans six pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad), en se concentrant sur trois domaines de compétences scientifiques : sciences sociales, agriculture et environnement, sciences de la santé.
Le projet SAFIRE a étudié les liens entre, d’une part, les leviers financiers internationaux et les modes de gouvernance de la recherche, et, d’autre part, les transformations à l’œuvre en termes de politiques de recherche, d’institutions, de réseaux – tout en faisant aussi un focus sur les trajectoires individuelles de chercheurs et chercheuses.
Ce projet cherchait à mieux comprendre les interactions entre les ressources individuelles et collectives, les types d’acteurs, leurs stratégies, la mise en place des réseaux et la consolidation des institutions portant la recherche scientifique, notamment dans leur dimension internationale. Les enseignements tirés du projet doivent permettre d’éclairer les décideurs sahéliens et les différentes catégories d’acteurs qui interviennent dans le financement de la recherche dans cette région.
A lire aussi : Repenser le financement international des recherches africaines
Méthode
Le projet s’est déroulé en deux étapes :
- Mesure de la production de recherche dans la région via une analyse bibliométrique
Ce travail a été effectué en collaboration avec l’Université de Leiden, et se fonde sur une analyse des publications répertoriées sur la plateforme Web of Sciences. Cela a permis d’obtenir des informations sur les institutions scientifiques et sur les carrières des chercheurs, et d’appréhender le phénomène des collaborations internationales de recherche ainsi que les effets des financements internationaux.
- Réalisation d’états des lieux des systèmes de recherche dans chacun des six pays sahéliens
Ce travail a été mené par des équipes nationales, sur la base d’analyses documentaires et d’enquêtes qualitatives. L’analyse des politiques nationales d’enseignement supérieur et de recherche a été complétée par celle des paysages institutionnels, approfondie à son tour à travers des monographies d’institutions. Par ailleurs, les entretiens qualitatifs auprès des acteurs locaux ont mis en regard les trajectoires individuelles et celles des institutions et systèmes de recherche.
Résultats
Le projet SAFIRE a permis de réaliser :
- Un panorama de la recherche dans les six pays sahéliens considérés, à travers un examen des politiques et systèmes de recherche, ainsi que des principales institutions scientifiques (académiques et non académiques) ;
- Une analyse comparative entre les six pays sahéliens, mettant en lumière les spécificités de leurs différents systèmes de recherche ;
- Un état des lieux des réseaux et partenariats scientifiques, ainsi que des financement, notamment internationaux ;
- Une meilleure compréhension des trajectoires des chercheurs et chercheuses (personnels appartenant à des institutions de recherche, enseignants universitaires engagés dans des activités de formation et de recherche, individus travaillant dans des laboratoires de R&D privés ou publics indépendants).
Le projet SAFIRE a donné lieu à six rapports pays, ainsi qu’à un rapport régional issu de l’analyse bibliométrique. Trois rapports pays sont accessibles via la plateforme PASAS :
- Chercheurs et politique de recherche au Sénégal : excellence individuelle, faiblesse collective et gouvernance incertaine
- Politiques de recherche et trajectoires des chercheur·e·s et des institutions de recherche au Niger
- Politiques d’enseignement supérieur et de recherche au Tchad
Les autres rapports seront disponibles prochainement.
Enseignements
Il ressort du projet SAFIRE qu’au Sahel, les efforts nationaux en soutien de la recherche restent bien en dessous de l'engagement des Etats d'y consacrer 1% de leur PIB, et celle-ci est en compétition avec l’enseignement supérieur pour l’attribution de ressources financières et humaines. Néanmoins, le nombre de chercheurs et d’institutions sont en hausse.
Les activités de recherche sont très dépendantes des financements étrangers. Certaines disciplines et domaines de recherche comme la santé et l’agronomie, identifiés comme des priorités de développement par la communauté internationale, y ont plus facilement accès et produisent davantage de publications, alors que les sciences humaines et sociales sont moins présentes dans la production de recherche.
La forte hausse des coproductions et des consortiums internationaux indique des changements de fond dans la manière d’organiser la recherche, dont il est toutefois difficile de dire s’il s’agit de nouvelles formes de co-construction partenariale ou de liens de dépendance entre les chercheurs sahéliens et leurs homologues étrangers. Les sciences humaines et sociales semblent en partie échapper à ces transformations.
Enfin, faute d’un cadre adéquat de travail, les chercheurs privilégient des stratégies de carrière liées à la promotion individuelle au sein du système du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES), ou se tournent vers les activités de consultance, plus rémunératrices.
Contacts
- Linda Zanfini, chargée de recherche à l'AFD
- Rigas Arvanitis, sociologue, directeur de recherche, IRD/CEPED et Université Paris Cité

Contexte
Pays aux dimensions continentales, le Brésil peut relever le défi d’une croissance qui concilie progrès social, protection de l’environnement et lutte contre le changement climatique. L'AFD accompagne la trajectoire de développement du Brésil vers un modèle sobre en carbone, résilient et équitable, en mettant ses instruments financiers au service des acteurs du développement territorial.
Objectif & méthode des diagnostics-pays
Produits par une équipe d’économistes risque-pays, les diagnostics-pays permettent d’analyser les processus de développement des États dans lesquels l’AFD intervient, de caractériser leur trajectoire de croissance, mais aussi de détecter les vulnérabilités économiques, sociales, politiques et financières associées à ces trajectoires. Le groupe AFD est ainsi en mesure de bien mesurer les enjeux et de suivre les risques associés à chacun de ses investissements.
Un accent particulier est mis sur les pays en développement, notamment en Afrique, pour lesquels les analyses macroéconomiques sont rares ou peu fréquentes, dans un souci de complémentarité avec les productions existantes sur l’actualité économique mondiale, plus volontiers focalisées sur les économies avancées et les grands émergents.
Les réflexions des économistes risque-pays sont nourries d’un suivi rapproché sur longue période et ancrées dans une connaissance fine des contextes locaux. Les évolutions conjoncturelles, souvent mises en avant dans l’actualité, sont systématiquement étudiées à la lumière des tendances structurelles des économies et du contexte régional dans lesquelles elles s’inscrivent, afin de mettre en évidence les problématiques macroéconomiques spécifiques à chaque pays tout en évaluant les risques au regard de trajectoires comparables dans le temps et l’espace.
Les économistes risque-pays inscrivent l’étude des vulnérabilités socio-politiques, du modèle de croissance, de la viabilité de l’endettement public, des équilibres externes et de la solidité du système financier au cœur de leur diagnostic, et accordent un point d’attention spécifique à l’exposition des pays aux risques climatiques.
Enseignements
Le retour de Lula au pouvoir début 2023 marque une défense renouvelée du multilatéralisme, des institutions démocratiques, et de la lutte contre le changement climatique. La politique sociale volontariste qu’il entend mener devra toutefois s’accompagner d’un policy mix prudent. Cela passera notamment par le respect de la nouvelle règle budgétaire. Surtout, pour éviter tout risque de remise en cause de l’indépendance de la politique monétaire et de « désancrage » des anticipations d’inflation, les attaques gouvernementales répétées contre la Banque centrale devront être plus contenues. Un contexte plus apaisé permettrait ainsi de mettre en œuvre les réformes nécessaires pour relancer un modèle économique aujourd’hui en berne.
Nos dernières analyses macroéconomiques sur le Brésil




Contexte
En Indonésie, la pauvreté a diminué depuis 2006, passant de 17,75 % à 9,41 % en 2019, grâce à une forte croissance économique et à des efforts de réduction de la pauvreté. Les inégalités restent toutefois très élevées. Depuis 2010, le coefficient de Gini en Indonésie est resté supérieur à 0,38. La situation de la pauvreté et des inégalités s'est aggravée après la pandémie. Le taux de pauvreté par individu en Indonésie est ainsi passé à deux chiffres (10,14 % en 2021), tandis que le ratio de Gini est monté à 0,384, son taux le plus élevé depuis 2018. Au-delà de cet accent mis sur les inégalités économiques, les inégalités en Indonésie doivent être évaluées à travers un aspect multidimensionnel, sans se limiter aux revenus ou aux dépenses des ménages.
L'Indonésie est le quatrième pays le plus peuplé au monde et se caractérise comme le plus grand pays archipélagique du monde. Le contexte politique doit donc être évalué avec soin à travers les groupes de population, les classes de revenus et la situation géographique en raison de la diversité des situations à travers le pays, ou encore à travers la fourniture d'infrastructures publiques aux politiques publiques mises en place. Un rapport exhaustif diagnostiquant les inégalités est à ce titre utile pour évaluer l'état général des inégalités en Indonésie, à partir d’indicateurs monétaires (revenus ou dépenses), mais aussi à partir des actifs sociaux, en termes d'accès à l'éducation, la santé, l'eau et l'assainissement, l'emploi, et d'autres infrastructures de base nécessaires aux ménages.
Pour ce faire, l'Extension de la Facilité de recherche sur les inégalités coopérera avec un centre de recherche de premier plan, le LPEM FEB UI, et le bureau national des statistiques, le BPS, afin de réaliser une évaluation complète des inégalités et de produire un rapport de diagnostic sur les inégalités qui servira de base au lancement d'un dialogue national sur les inégalités et stimulera les interventions politiques visant à réduire les inégalités.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’Extension de la Facilité de recherche sur les inégalités. Coordonnée par l’AFD et financée par la Commission européenne, l’Extension contribuera à l’élaboration de politiques publiques visant la réduction des inégalités dans quatre pays : Afrique du Sud, Mexique, Colombie et Indonésie sur la période 2021-2025.
Objectifs
Les objectifs de ce diagnostic sur les inégalités en Indonésie sont les suivants :
- Produire un document de travail qui consolidera les données et les ressources documentaires sur les questions d'inégalité afin de dresser un état des lieux des inégalités en Indonésie ;
- Conduire des activités de renforcement des capacités pour le centre de recherche national et le bureau national des statistiques afin d'effectuer des analyses de données ;
- Introduire des outils spécifiques pour le diagnostic multidimensionnel sur les inégalités en Indonésie.
Ce projet de recherche a abouti à un rapport exhaustif sur l’état des inégalités dans le pays pour contribuer au débat public et à la discussion sur les inégalités en Indonésie. Il propose une analyse approfondie de l'aspect multidimensionnel des inégalités et une ventilation complète en fonction des groupes de revenus, des lieux géographiques et du sexe. Il analysera les politiques antérieures prises par le gouvernement pour réduire les inégalités et leurs résultats au fil du temps.
Publication
Vous trouverez ci-dessous la publication liée à ce projet :
- The Inequality Diagnostic Report: Indonesia (en anglais uniquement)
A lire aussi : LPEM FEB UI, AFD et BPS publient le Rapport de diagnostic sur les inégalités en Indonésie 2023
Contacts
- Oskar Lecuyer, chargé de recherche à l'AFD
- Emmanuel Fourmann, chargé de recherche à l'AFD
Les autres projets appuyés par l'Extension en Indonésie

Contexte
La pandémie de Covid-19 a obligé les sociétés du monde entier à faire des compromis difficiles, alors qu'elles tentent de répondre à la crise de santé publique d'une part, et à la détresse économique et sociale qui en découle d'autre part. En Afrique du Sud, ces crises combinées ont exacerbé des niveaux de chômage déjà élevés, aggravant la pauvreté et augmentant les niveaux de faim et d'insécurité alimentaire.
Pour atténuer les crises sanitaires, sociales et économiques simultanées découlant de la pandémie de Covid-19, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé, en avril 2020, une série de mesures de soutien visant à atténuer leur impact, notamment des mesures de protection sociale d'urgence et de stimulation de l'emploi.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’Extension de la Facilité de recherche UE-AFD sur les inégalités. Coordonnée par l’AFD et financée par la Commission européenne, l’Extension de la Facilité contribuera à l’élaboration de politiques publiques visant la réduction des inégalités dans quatre pays : Afrique du Sud, Mexique, Colombie et Indonésie sur la période 2021-2025.
Objectif
Ce projet de recherche vise à étudier les effets de stimulation locale du PSE et du programme national de subventions sociales sud-africains. Pour ce faire, il rassemble un large éventail de sources de données existantes et nouvelles, telles que les données sur les acheteurs, fournies par Shoprite Checkers, ou encore les données sur les participants au programme provenant de Harambee Youth Employment Accelerator. Ces données sont ainsi fusionnées de manière sécurisée en préservant l'anonymat des individus, à l'aide de la technologie de cryptage exclusive de la société technologique locale Omnisient.
La recherche portera principalement sur les effets multiplicateurs de ces deux programmes, c'est-à-dire les effets des programmes sur l'économie au-delà de l'impact direct des dépenses sur les participants aux programmes et leurs ménages. Ces effets multiplicateurs spécifiques aux programmes sont cruciaux pour l'évaluation globale des programmes, en particulier dans le contexte des contraintes budgétaires, mais sont difficiles à identifier de manière empirique et crédible, étant donné le manque de travaux à leur sujet en Afrique du Sud.
En les étudiant, ce projet a donc le double objectif de caractériser les habitudes de dépenses des bénéficiaires des mesures de relance, puis d'examiner comment ces dépenses sont susceptibles de stimuler l'activité économique dans les industries situées plus en amont dans la chaîne d'approvisionnement des produits. Une grande partie de l'analyse proposée est descriptive et extrapolative plutôt que causale lorsqu'il s'agit de quantifier les effets multiplicateurs.
En bref, l'objectif global de cette recherche est de fournir une base quantitative incomplète mais prudente et crédible pour réfléchir aux multiplicateurs spécifiques aux programmes sud-africains, dans un environnement où de telles preuves font défaut.
Résultats
Vous trouverez ci-dessous les différents documents de recherche et webinaires liés à ce projet.
- Stimulus Effects of a Large Public Employment Programme in South Africa (disponible en anglais)
- Methods for Credible Evaluation of Programme Stimulus Effects in South Africa (disponible en anglais)
Le projet a également organisé des conférences pour présenter les résultats de recherche. Les replays sont disponibles ci-dessous.
- Evénement SALDRU-AFD-UE: Les effets de stimulation de l'initiative pour l'emploi dans l'éducation de base (7 février 2024)
L'AFD, la délégation de l'UE en Afrique du Sud et SALDRU ont organisé un événement public sur les effets de stimulation de l'Initiative présidentielle pour l'emploi des jeunes - Initiative pour l'emploi dans l'éducation de base (Presidential Youth Employment Initiative – Basic Education Employment Initiative, ou PYEI-BEEI) à l'Université du Cap.
Le programme PYEI-BEEI, qui cible les 18-35 ans éligibles en tant qu'assistants d'éducation ou assistants scolaires généraux, est la composante la plus importante de la stimulation présidentielle de l'emploi en Afrique du Sud (Presidential Employment Stimulus), annoncée en 2020 comme l'une des mesures de soutien contre l'impact de la pandémie de Covid-19.
Les travaux de recherche ont été présentés par Joshua Budlender (l'un des chercheurs du projet) et complétés par une présentation sur les retombées directes pour les stagiaires dans les écoles. Comme le concluent les chercheurs du projet PYEI-BEEI, la question se pose également de savoir si d'autres dépenses publiques (telles que les subventions sociales) peuvent avoir des effets de stimulation initiaux similaires.
Un entretien avec Josh Budlender est également disponible ci-dessous :
- Webinaire Conversation de recherche: Les effets de relance des programmes publics d'emploi (12 juin 2024)
Un webinaire sur les effets de relance des programmes publics d'emploi, avec Anda David (AFD), Ihsaan Bassier (UCT-SALDRU) et Maikel Lieuw-Kie-Song (OIT) a également été organisé.
Contact
- Anda David, chargée de recherche à l'AFD